Les différentes chutes de cheveux chez les femmes
La chute de cheveux réactionnelle
La chute de cheveux réactionnelle ou effluvium télogène aigu est le type de chute de cheveux le plus répandu chez les femmes. Il s'agit d'une alopécie diffusequi survient 2 à 3 mois après un événement déclencheur et qui dure moins de 6 mois. Les causes les plus fréquentes de l'effluvium télogène aigu sont le stress, une grosse fatigue, un choc émotionnel, la grossesse, une maladie, etc. Un changement de saison peut également avoir des répercussions.
Comment expliquer la chute de cheveux réactionnelle ? Le cycle pilaire est perturbé. Un nombre important de follicules pileux entre prématurément en phase de chute (la phase télogène), ce qui entraine une perte diffuse (sur l'ensemble du crâne) soudaine et impressionnante des cheveux.
La chute de cheveux réactionnelle est réversible, avec un traitement adapté qui réactivera la croissance et freinera la chute des cheveux
La chute de cheveux diffuse
Si l'effluvium télogène aigu est une chute de cheveux diffuse passagère, d'autres chutes de cheveux diffuses peuvent être quant à elles durables :
- L'effluvium télogène chronique s'approche de l'effluvium télogène aigu (c'est la phase télogène du cycle pilaire qui est affecté) si ce n'est que la chute dure plus de 6 mois. Les causes sont multiples : problèmes thyroïdiens, anorexie, carences (notamment en fer), etc.
- Dans le cas de l'effluvium anagène, la croissance des cheveux est bloquée et les cheveux chutent. C'est la phase anagène ou de croissance du cheveu, la première du cycle pilaire, qui est perturbée. Ce type de chute de cheveux durable est le plus souvent causé par des chimiothérapies.
La chute de cheveux progressive
La chute de cheveux peut également être progressive : la masse capillaire diminue progressivement et de manière localisée. Les femmes sont le plus souvent touchées à partir de la ménopause.
Quelles sont les causes de l'alopécie androgénique ? Une prédisposition génétique ainsi que l'action des androgènes. Des hormones mâles (la testostérone) que les femmes produisent, elles aussi, et qui se retrouvent en position de force au moment de la ménopause tandis que le taux d'œstrogènes (les hormones femelles) chute. Les follicules pileux, hypersensibles à la DHT (dihydrotestostérone), substance dérivée de la testostérone, déclenchent une accélération du cycle pilaire.
La chute de cheveux hormonale
La chute de cheveux due à des déséquilibres hormonaux est une condition courante qui affecte de nombreuses femmes à divers stades de leur vie. Les fluctuations hormonales peuvent survenir pendant la ménopause, en raison de troubles endocriniens comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), ou sous l'effet de contraceptifs hormonaux.
Ces changements peuvent réduire la phase de croissance des cheveux et accélérer leur passage à la phase de repos, menant à une perte notable de cheveux. Les traitements peuvent varier de l'ajustement hormonal à des solutions topiques, en fonction de la cause sous-jacente et des besoins de chaque individu.
La durée de la chute de cheveux hormonale pourra varier selon sa cause : si la chute de cheveux est liée à un dérèglement hormonal, elle pourra durer aussi longtemps que l'équilibre ne sera pas retrouvé.
La chute de cheveux post-partum
La chute de cheveux post-partum est un phénomène tout à fait normal qui touche la majorité des nouvelles mères. Après l'accouchement, les niveaux élevés d'hormones qui avaient maintenu les cheveux en phase de croissance pendant la grossesse diminuent rapidement, conduisant à une perte de cheveux souvent impressionnante, mais temporaire. Ce type de chute de cheveux est généralement auto-limité, et les cheveux reviennent souvent à leur densité normale en l'espace d'un an. Durant cette période, des soins doux et des suppléments nutritionnels peuvent aider à optimiser la régénération capillaire.