René Furterer France
?t=crop&x=0.156&y=0.000&width=0.814&height=1.000&outputWidth=188&outputHeight=128)
René Furterer France
René Furterer France
René Furterer France
Causes de l'alopécie : symptômes, types et traitements
Hormones, hérédité, stress, maladies infectieuses ou auto-immunes, carences nutritionnelles… Les causes sont aussi diverses que les traitements. Comprendre les facteurs déclencheurs de l'alopécie est essentiel pour pouvoir consulter rapidement un spécialiste et limiter la chute des cheveux.
L'alopécie est une accélération de la chute des cheveux (ou des poils). Le cycle de vie normal du cheveu fait que nous perdons tous entre 40 et 80 cheveux par jour sans que notre densité capillaire s'en ressente. La perte de cheveux est considérée comme excessive lorsque l'on perd plus d'une centaine de cheveux par jour pendant une période assez longue : on parle alors d'alopécie.
L'alopécie peut toucher les hommes comme les femmes et prendre diverses formes. La perte de cheveux peut être soudaine ou progressive, localisée ou diffuse, passagère ou permanente.
Les traitements de l’alopécie dépendent essentiellement du type d’alopécie et de ses causes. Un diagnostic permet donc de mettre en place le traitement le plus adapté pour freiner la chute des cheveux et favoriser la repousse.
Les cheveux poussent par cycle. Chaque cycle pilaire comportant trois phases successives :
Si tout va bien, les phases et les cycles se succèdent avec régularité, sachant que l’on dispose d'un capital d'environ 25 cycles pilaires. Tant que ce capital n’est pas épuisé, un nouveau cheveu remplace celui qui vient de tomber.
Mais en cas d'alopécie, les cycles pilaires sont perturbés :
Il vaut mieux identifier les signes précoces de l'alopécie afin de rapidement pouvoir consulter un spécialiste et mettre en place un traitement efficace. Voici les signes qui doivent attirer votre attention :
Pour juger du degré de sévérité de la chute de cheveux chez l'homme, il est possible de se reporter à l’échelle de Norwood-Hamilton. Introduite par James Hamilton dans les années 1950 puis révisée par O'Tar Norwood dans les années 1970, elle permet de suivre la progression de l'alopécie chez l’homme.
L'échelle de Norwood-Hamilton identifie ainsi 7 stades et évalue, à chacun de ces stades, la densité de cheveux au niveau des golfes temporaux et frontaux et au niveau du vertex (le sommet du crâne) :
Quant à la perte de cheveux chez la femme, c'est l'échelle de Ludwig qui suit son évolution, listant 3 stades au cours desquels le sommet du crâne s'éclaircit progressivement, élargissant la raie médiane.
N’hésitez pas à consulter un spécialiste dès les premiers stades de l’alopécie.
L’alopécie peut être héréditaire. C'est le cas de l'alopécie androgénique ou androgénétique (on parle d'ailleurs parfois de calvitie héréditaire). Celle-ci est due à une prédisposition génétique qui rend les follicules pileux hypersensibles aux effets des androgènes et en particulier aux effets de la DHT (dihydrotestostérone), une hormone dérivée de la testostérone. Le résultat ? Un emballement des cycles pilaires, progressivement le renouvellement de nouveaux cheveux ne se fait plus, et apparaissent des zones dégarnies.
Qui de la mère ou du père transmet le gène de l'alopécie ? On a tendance à penser que la calvitie se transmet uniquement de père en fils. Il semblerait pourtant que le patrimoine génétique maternel soit tout autant responsable que le patrimoine génétique paternel. (Étude à retrouver ici : https://journals.plos.org/plosgenetics/article?id=10.1371/journal.pgen.1006594)
Les hommes comme les femmes peuvent être touchés par l'alopécie androgénique ou androgénétique (car les femmes produisent, elles aussi, de la testostérone).
Le stress est délétère et conduit à de nombreuses pathologies. Parmi celles-ci, on compte l'alopécie. La chute de cheveux réactionnelle (qu'on appelle également alopécie diffuse ou effluvium télogène) est liée au stress dans la grande majorité des cas : suite à un stress émotionnel intense, les cheveux entrent prématurément en phase télogène.
Le stress peut aussi être un facteur aggravant dans le cas d'une alopécie androgénique ou d'une alopécie areata (pelade).
Pour gérer son stress, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé mentale et de pratiquer des exercices physiques réguliers, de la méditation ou du yoga.
Des régimes alimentaires trop restrictifs ou trop peu variés peuvent engendrer des carences nutritionnelles importantes. Celles-ci ont un impact sur votre santé globale, mais également sur la santé de votre cuir chevelu et de vos cheveux.
Parmi les nutriments importants pour la santé des cheveux, il y a :
En parallèle d'une alimentation équilibrée et riche en vitamines et minéraux, il est possible d'avoir recours à des compléments alimentaires anti-chute.
De mauvaises habitudes peuvent avoir un impact sur votre santé capillaire. Adoptez sans tarder un mode de vie sain : soignez votre sommeil en dormant entre 7 et 9 heures par nuit et ayez une pratique sportive régulière.
Certaines maladies provoquent des chutes de cheveux localisées :
L'alopécie peut avoir des causes hormonales. Certains troubles hormonaux peuvent en effet perturber le cycle pilaire et entraîner une chute de cheveux.
Parmi les hormones ayant un lien avec l'alopécie, on compte :
Les changements saisonniers augmentent le risque de chute de cheveux. Cette perte excessive de cheveux est toutefois assez normale au passage d'une saison à l'autre et plus particulièrement à l'arrivée de l'automne. Ces chutes saisonnières ne durent que quelques semaines et
Quant au soleil, à petites doses, il peut être bénéfique pour les cheveux (notamment grâce à la vitamine D). Il vaut mieux cependant se méfier des rayons du soleil qui peuvent causer des états pelliculaires ou encore ralentir l’évacuation des acides gras du sébum et l’irrigation des cheveux. Il est très simple de se protéger du soleil en se couvrant la tête.
Des troubles psychologiques peuvent avoir un impact sur la chute de cheveux :
Par ailleurs, l'alopécie elle-même peut avoir un impact sur la santé mentale des personnes atteintes : perte de la confiance en soi, phobie sociale, dépression, anxiété… Un véritable cercle vicieux.
Pour faire face à des troubles psychologiques ou des périodes d'anxiété, plusieurs méthodes sont efficaces. Il est ainsi possible d'avoir recours à des thérapies comportementales cognitives (TCC), notamment dans le cas d'une trichotillomanie : celles-ci aident à comprendre les schémas de comportements négatifs et visent à remplacer le comportement inadapté par un comportement plus adapté.
Certains médicaments peuvent également être prescrits par un professionnel de la santé mentale pour traiter les symptômes d’anxiété et de dépression.
Enfin, ne sous-estimez pas le pouvoir d'activités telles que la méditation, le yoga et d'autres pratiques sportives. Elles aident à réduire le stress et l'anxiété.
Pour prévenir l'alopécie, il est conseillé d'adopter certains gestes au quotidien :
Construisez votre routine capillaire antichute autour de trois soins essentiels :
La grossesse est une période de bouleversements hormonaux qui peut avoir des conséquences sur les cheveux.
Pendant la grossesse, un taux élevé d'œstrogènes maintient les cheveux en phase anagène : les cheveux de la femme enceinte sont en général plus brillants et plus épais, et ne tombent que très peu. Après l'accouchement (parfois plus tard pour les femmes qui allaitent), les taux d'hormones chutent subitement : les cheveux passent alors en phase télogène. On parle d'effluvium télogène.
Aux variations hormonales s'ajoutent de potentielles carences et un manque de sommeil certain qui peuvent favoriser la perte de cheveux.
Pour minimiser cette perte de cheveux post-partum, utilisez un shampoing antichute doux, privilégiez une alimentation équilibrée et riche en nutriments et optez pour des compléments alimentaires pour les chutes de cheveux (hors grossesse et allaitement).
L’alopécie peut aussi être causée par des brûlures et des radiations, des anomalies de la tige du cheveu, le lupus érythémateux disséminé, le lichen plan pilaire, l’alopécie frontale fibrosante ou des affections cutanées rares.
