Que se passe-t-il en cas de chute de cheveux réactionnelle ?
Lors d’une chute de cheveu réactionnelle, il y a un passage rapide et soudain de la phase anagène à la phase catagène puis à la phase télogène. Les cheveux se retrouvent donc brusquement en situation de chute.
Environ 3 mois après le déséquilibre ou l’événement bouleversant qui provoque ce passage prématuré en phase télogène, les cheveux tombent de façon massive et impressionnante. Ce délai de 3 mois correspond à la durée de la phase télogène elle-même : au temps nécessaire au cheveu pour parcourir le chemin du moment où il se détache de la papille folliculaire jusqu’à son expulsion du cuir chevelu.
Ce type de chute de cheveux est temporaire et il n’amène pas à la calvitie. En réactivant rapidement un nouveau cycle pilaire, on peut freiner la chute de manière efficace et relancer la croissance de nouveaux cheveux.
Que se passe-t-il en cas de chute de cheveux progressive?
Dans le cas de la chute de cheveux progressive, ou alopécie androgénétique, c’est une perturbation des hormones mâles dans l’organisme qui provoque un emballement des cycles.
Ce déséquilibre induit, tant chez l’homme que chez la femme, un dérèglement du cycle pilaire qui a pour conséquence de raccourcir la phase anagène de manière conséquente.
Cette phase de croissance étant plus courte, le cheveu passe trop rapidement en phase catagène puis en phase télogène. C’est pour cela qu’on parle d’emballement. Les cycles de vie du cheveu s’enchaînent à un rythme effréné.
Le capital cheveu, normalement programmé pour durer toute la vie, s’épuise prématurément. Ce processus accéléré, s’il n’est pas freiné, mène à une calvitie irréversible.
Stress, alimentation, âge : comment impactent-ils le cycle capillaire ?
Nos cheveux sont souvent les premiers à refléter ce que l’on vit à l’intérieur. Le stress, l’alimentation ou encore l’âge influencent directement leur apparence et leur croissance.
Le stress, qu’il soit ponctuel ou installé dans la durée, peut réellement bouleverser le cycle capillaire. En cas de coup de fatigue, de choc émotionnel ou de période intense, il n’est pas rare de constater une chute de cheveux plus marquée. C’est une réponse naturelle du corps, mais qui peut fragiliser durablement la chevelure si elle n’est pas accompagnée.
L’équilibre nutritionnel, un facteur clé dans la santé et la croissance du cheveu. Des carences en fer, zinc, protéines ou vitamines du groupe B peuvent ralentir la pousse et affaiblir la fibre capillaire. À l’inverse, une alimentation variée et équilibrée soutient le cuir chevelu, renforce les longueurs et favorise des cheveux plus forts, de la racine jusqu’aux pointes.
Avec l’âge, enfin, le rythme naturel du cycle capillaire évolue. Les cheveux poussent plus lentement, leur diamètre diminue, et la densité peut se réduire. C’est un processus normal, mais que l’on peut accompagner avec des soins ciblés pour conserver une chevelure pleine de vitalité le plus longtemps possible.
Qu’est-ce qui fait pousser les cheveux ?