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Moi, mes cheveux etc.

Chute de cheveux hormonale chez la femme : ce qu’il faut savoir

« J'ai presque 50 ans. La ménopause se profile, je commence à perdre mes cheveux. Puis-je limiter cette chute ? »

La perte de cheveux est une préoccupation à laquelle les femmes peuvent également être confrontées au cours de leur vie. Chez la femme, cette alopécie peut avoir des origines héréditaires ou hormonales. 

Alors, lorsque leurs cheveux perdent en éclat et en densité, cela peut être une source de gêne ou de questionnements. Heureusement, il existe des solutions efficaces pour limiter les effets délétères de la ménopause qui entraîne la perte des cheveux des femmes.

Comment reconnaître une chute de cheveux hormonale chez la femme ?

Tous les jours, suivant leur cycle naturel de vie, des cheveux meurent et d'autres naissent. Mais si pendant plus de 6 mois, les cheveux s'amassent sur la brosse, qu'on en dénombre plus d'une centaine par jour, on considère qu'il s'agit d'une chute de cheveux progressive. Le rythme des cycles pilaires s’accélère : le capital cheveux va être consommé très rapidement et la pousse des cheveux va s’altérer de manière précoce.

La chute de cheveux hormonale chez les femmes, souvent liée à des changements hormonaux tels que la ménopause, peut se manifester de diverses manières. Voici quelques symptômes courants à surveiller :

  • Amincissement diffus : contrairement à la calvitie masculine qui se manifeste souvent par un recul de la ligne frontale ou une calvitie au sommet du crâne, la chute hormonale chez les femmes se localise essentiellement au sommet du crâne et au niveau de l’axe médian du crâne. Les zones temporales peuvent également présenter cette perte de densité capillaire.
     
  • Volume réduit : vous pourriez commencer à remarquer que vos cheveux ont moins de volume et de densité, notamment lors du brossage.
     
  • Cheveux plus fins : les cheveux deviennent plus fins et plus fragiles.
     
  • Cuir chevelu plus visible : avec la diminution de la densité capillaire, le cuir chevelu peut devenir plus apparent à travers les cheveux.
     
  • Cycle de croissance raccourci : les cheveux entrent plus rapidement dans la phase de repos (télogène) du cycle de croissance, ce qui conduit à une chute plus abondante et à un renouvellement moins fréquent des cheveux.
     

Quelles sont les causes physiologiques d'une chute de cheveux hormonale chez la femme ?

Les facteurs hormonaux influençant la chute de cheveux chez les femmes

Les déséquilibres hormonaux sont parmi les principales causes de la chute de cheveux chez la femme. Durant la ménopause, par exemple, le niveau d'œstrogènes chute de manière significative tandis que les androgènes restent stables, créant un déséquilibre qui peut affecter le cycle de croissance des cheveux. Ce déséquilibre peut également résulter d'un dysfonctionnement des ovaires ou des glandes surrénales, rendant les follicules pileux plus sensibles aux androgènes. Les changements hormonaux peuvent aussi rendre les cheveux plus secs et cassants, aggravant la perte de cheveux due à la cassure.

Rappelons toutefois que l'alopécie androgénétique n'est pas uniquement d'origine hormonale : elle implique également une prédisposition génétique. Son nom indique d'ailleurs ces deux causes principales : hormones mâles (androgènes) et hérédité (génétique).

 

Le rôle de la glande thyroïde et des glandes surrénales dans la chute de cheveux hormonale

Les troubles thyroïdiens peuvent aussi contribuer à l'alopécie androgénétique. Une hypothyroïdie, caractérisée par une production insuffisante d'hormones thyroïdiennes, ou une hyperthyroïdie, marquée par une surproduction, peut entraîner la chute et la fragilisation des cheveux. De même, certaines pathologies rares des glandes surrénales peuvent provoquer une production excessive d'androgènes chez la femme, exacerbant la chute des cheveux.

 

Carence martiale et autres carences nutritionnelles

En cas de chute anormale des cheveux, il est recommandé de consulter un dermatologue. Une carence en fer, souvent détectée par une analyse sanguine, peut être à l'origine d'une perte diffuse de cheveux. Un diagnostic peut aussi être réalisé chez un coiffeur spécialiste grâce à un capilliscope, qui permet d'analyser l'état du cuir chevelu et des cheveux en profondeur grâce à une caméra grossissante. Vous obtenez ainsi un diagnostic personnalisé qui évalue vos besoins afin d’adapter vos soins.

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En cas de perte, comment les cheveux peuvent-ils repousser ?

Les cheveux se renouvellent en continu selon un cycle pilaire composé de trois phases bien distinctes :

  • La phase anagène correspond à la phase de croissance active. Elle dure en moyenne 5 ans chez la femme (contre 3 ans chez l’homme) et concerne environ 85 % de la chevelure.
  • La phase catagène est une phase de transition, courte (2 à 3 semaines), durant laquelle le follicule entre en repos. Elle ne concerne qu’1 % des cheveux.
  • La phase télogène, qui dure entre 2 et 3 mois, marque la fin du cycle : le cheveu tombe pour être remplacé par un nouveau. Cette phase concerne environ 14 % des cheveux.

La repousse des cheveux dépend directement de l'équilibre du cycle pilaire. Lorsque ce cycle fonctionne normalement, chaque cheveu tombé est naturellement remplacé par un nouveau. Mais en cas de chute soudaine liée au stress, à la fatigue, à un accouchement ou à une carence, ce processus peut être perturbé. Lorsque le cycle s’accélère, cela peut avoir des conséquences sur le long terme : chaque follicule pileux ne se renouvelle qu’environ 25 fois au cours d’une vie. Une accélération du renouvellement peut donc entraîner un appauvrissement prématuré de la chevelure. Pour réactiver la croissance capillaire, il est essentiel d’agir rapidement à la racine, en stimulant la phase de croissance (anagène) tout en limitant la chute.

Pour accompagner efficacement les phases de repousse, des traitements peuvent être prescrits. 

Nos conseils pour gérer la chute de cheveux hormonale au quotidien

Pour les femmes, la chute de cheveux peut avoir des effets psychologiques importants, provoquant baisse de l'estime de soi, difficultés face aux relations sociales, dépression et anxiété. N'hésitez pas à consulter un professionnel de la santé mentale ou à en parler autour de vous.

Quelques gestes à adopter au quotidien pour limiter et prévenir la chute de cheveux :

  • Adapter sa routine de soin : veillez à utiliser des produits non agressifs. Choisissez un shampoing doux et un après-shampoing qui démêle et apporte de la texture aux cheveux. Tournez-vous vers des soins anti-chute.
  • Soigner son cuir chevelu : un cuir chevelu sain est la clé pour avoir de beaux cheveux. N'hésitez pas à opter pour un soin avant-shampoing qui tonifie ainsi qu'un gommage qui purifie.
  • Masser le cuir chevelu : un geste simple qui permet de stimuler la circulation du sang au niveau du cuir chevelu.
  • Éviter les coiffures serrées : celles-ci exercent une traction forte sur le cheveu et peuvent aggraver le problème.
  • Limiter l'utilisation d'appareils chauffants : le sèche-cheveux ou le lisseur peuvent fragiliser vos cheveux.
  • Consulter rapidement un spécialiste : il est important d'agir vite pour lutter contre la chute de cheveux. Consultez un spécialiste dès que vous identifiez les premiers signes d'une alopécie.
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FAQ : vos questions sur la perte de cheveux hormonale chez la femme

Mon alimentation a-t-elle un impact sur la santé de mes cheveux

Pour des cheveux en bonne santé, veillez à adopter une alimentation équilibrée et riche en protéines, en vitamines B, en acides gras, en fer ou en zinc.

En parallèle d'une alimentation variée, des cures de compléments alimentaires peuvent être mises en place pour renforcer les cheveux.

 

Quelles sont les principales causes hormonales de la chute de cheveux chez les femmes ?

Les principales causes hormonales de la chute de cheveux chez les femmes incluent :

  • Des déséquilibres hormonaux liés à la ménopause. Réduction des œstrogènes et déséquilibre entre œstrogènes et androgènes, qui peut accélérer la perte de cheveux. Il est important de préciser que cette chute de cheveux n'aboutit jamais à une calvitie totale chez la femme. Elle peut même s'avérer être assez discrète au début. Mais il faut cependant la prendre au sérieux. Si elle n'est pas traitée, si on laisse les cycles de vie du cheveu s'épuiser, cette calvitie peut devenir sévère.
  • La grossesse et le post-partum. Fluctuations hormonales durant et après la grossesse pouvant entraîner une perte de cheveux temporaire.
  • Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Déséquilibre hormonal incluant une élévation des androgènes qui peut causer la chute de cheveux.
  • Des problèmes thyroïdiens. L'hypothyroïdie ou l'hyperthyroïdie peuvent affecter le cycle de croissance des cheveux et entraîner leur chute.
  • Le stress. L’augmentation de cortisol due au stress peut également perturber le cycle capillaire et provoquer une chute de cheveux.

 

Une fois le diagnostic effectué et la chute de cheveu progressive identifiée, existe-t-il un traitement anti-chute ?

Certaines femmes envisagent d'avoir recours à une éventuelle greffe de cheveux ou à des traitements hormonaux. Il faut néanmoins savoir que des soins anti-chute, composés d’actifs naturels, comme les huiles essentielles, associés éventuellement à la prise de compléments alimentaires peuvent permettre de freiner cette chute prématurée des cheveux et stimuler la repousse.

 

À quel âge y a-t-il le plus de risques de perte de cheveux et de calvitie pour la femme ?

La chute de cheveux chez la femme peut être liée à l'hérédité et peut survenir à tout âge chez la femme. Cependant, comme elle est le résultat d'une perturbation hormonale, cette alopécie androgénétique apparaît principalement autour ou après la ménopause. Elle touche entre 35 et 45 % des femmes à partir de 50 ans. Par contre, on compte que 25 % des femmes peuvent en être affectées à un âge plus jeune, dès 35 ans.

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