Comment cela s’est traduit sur vos cheveux ?
Ils ont été à l’origine de ce 180° global. J’ai réalisé à quel point les cheveux et le cuir chevelu sont un indicateur de bonne santé. J’aurais dû les écouter bien plus tôt. Aujourd’hui je suis très vigilante, même chez les autres ! Je regarde les cheveux des gens que je croise et je n’hésite pas à interpeller mes proches. Pour les miens, j’ai mis en place des choses basiques : j’ai simplifié ma routine au maximum, éliminé tous les produits qui ne remplissent pas mes critères, j’ai réduit l’usage du sèche-cheveux pour les protéger, j’espace les shampooings pour leur laisser du temps… et niveau coupe, j’alterne différentes mi-longueurs pour ne pas avoir à les attacher.
Comment vivez-vous avec votre chute progressive aujourd’hui ?
Mieux ! J’ai arrêté de regarder à côté. Je suis rassurée d’avoir pu comprendre le phénomène et d’avoir saisi cette occasion pour en apprendre autant sur moi-même. C’est un changement profond pour moi, sur la durée. Et une satisfaction immense de me prendre en main, de faire des choses pour moi, de me chouchouter sans chercher à tout maîtriser. Mes cheveux m’ont appris le lâcher-prise (rires).